Contrairement à la plupart des pays voisins, aux Pays-Bas, c’est l’employeur qui doit continuer à verser le salaire de l’employé pendant les 104 premières semaines. Il n’y a aucun remboursement de l’État pour ce risque. La plupart des employeurs néerlandais se protègent contre ce risque financier énorme en souscrivant une assurance indemnité de maladie (verzuim- ou ziekengeldverzekering). Toutefois, sans implantation aux Pays-Bas, il est parfois difficile pour les employeurs étrangers de s’assurer contre les risques financiers. Cela dépend de votre pays d’origine.

Ce n’est qu’après 104 semaines (2 ans) que les employés malades recevront une prestation sociale du gouvernement néerlandais, à condition que l’employeur et l’employé aient rempli leurs obligations imposées par la loi (Wet Verbetering Poortwachter). S’il n’est pas possible de réintégrer le salarié sur le lieu de travail dans les 104 semaines, les coûts peuvent être encore plus élevés. Par exemple, si l’autorité compétente conclut que vous, en tant qu’employeur, n’avez pas fait suffisamment d’efforts. L’investissement dans un prestataire de services agréé tel qu’Interfisc, qui contribue à minimiser les absences pour cause de maladie et les sanctions éventuelles, vaut la peine.